Forme de culture caractérisant l'intelligentsia hellénique au siècle de Périclès, la sophistique est représentée par de grands intellectuels : Protagoras, Gorgias, Hippias, Prodicos, etc. Tous sont étrangers à Athènes où ils s'installent périodiquement pour enseigner en se faisant payer leurs leçons. Ce qui scandalise dans une cité où l'éducation est la responsabilité des aînés soucieux de former la jeunesse. Dans l'Apologie de Socrate, Platon fait dire, avec ironie, à Socrate : « Si quelqu'un vous a dit encore que je me mêle d'enseignement et me fais payer pour cela, cela non plus n'est pas vrai. Ce n'est pas d'ailleurs que je ne trouve beau d'être capable d'instruire les hommes, comme Gorgias le Léontin, comme Prodicos de Kéos, comme Hippias d'Elis. Chacun de ces maîtres, Athéniens, dans quelque ville qu'il se rende, a le don d'attirer les jeunes gens, et quand ceux-ci pourraient s'attacher sans bourse délier à tel de leurs concitoyens qu'il leur plairait, ils leur persuadent de quitter la compagnie de leurs concitoyens pour s'attacher à eux, et les jeunes gens les payent pour cela et se tiennent encore pour leurs obligés » 19e.
L'enseignement des Sophistes est difficile à unifier. Jaeger souligne que tous ont un point commun, « tous professaient l'arétê politique, et tous souhaitaient l'inculquer en augmentant les capacités intellectuelles par l'exercice - quelle que soit la façon dont celui-ci était compris ».Paideia. §3 du LII.
On a dit, précise-t-il encore « qu'ils furent les fondateurs de la science éducative. Ils créèrent en effet la pédagogie et, de nos jours encore, la culture intellectuelle suit dans une large mesure les voies qu'ils ont tracées » Ibid.
En un certain sens, ils furent les fondateurs de l'humanisme. C'est très clair dans le récit du mythe de Prométhée que Platon fait prononcer par Protagoras dans le dialogue éponyme. Protagoras montre que la nature de l'homme est de produire de la culture grâce à son intelligence technicienne et politique. Dans ces conditions, on comprend que l'éducation doive développer les compétences par lesquelles l'homme s'invente lui-même et invente son monde. Ce sont à la fois les techniques et l'art de la parole.
Les techniques, par lesquelles il accroît sa puissance sur la nature. Ainsi le sophiste Hippias, avait, sans doute, pour objectif, contre la caricature qu'en fait Platon dans Hippias min., 367a. 368a-d, d'enseigner les règles générales des arts (= les savoir-faire).
L'art de la parole car le langage est l'instrument de la pensée et la parole, le moyen par lequel les hommes exercent un empire les uns sur les autres. Gorgias, par exemple, racontait que si l'art de son frère médecin était de faire un diagnostic et de prescrire un traitement, son art à lui était de persuader le patient d'écouter les conseils de celui qui possèdait la science. Et à l'Assemblée du peuple, si l'expert militaire ou juridique n'a pas d'éloquence, le démagogue, expert en art oratoire, aura tôt fait d'emporter les suffrages.
L'éducation sophistique repose donc à la fois sur l'accent mis sur les techniques et sur la parole, les deux attributs de la nature humaine.
Platon pourtant est d'une extrême sévérité avec la paideia sophistique. Il accuse, dans Le Sophiste, ces maîtres d'un nouveau genre d'être des « faiseurs de prestiges », autrement dit des « montreurs de marionnettes ». Le procès porte sur deux points essentiels. D'une part sur l'idée que le sophiste sait parler d'un art mais il ne le possède pas, d'autre part sur l'idée que le logos a une autre vocation que celle que lui assignent les sophistes. Platon leur reproche avant tout d'être des faiseurs d'opinion et sous le nom d'éducation de ne pas se préoccuper d'une authentique éducation morale.
Le différend apparaît clairement dans l'opposition Protagoras - Socrate. Mais tous les dialogues platoniciens mettent en scène l'altérité de deux manières de concevoir l'homme et la façon dont il doit se conduire.
La sophistique est coupable, pour le philosophe, de réduire l'homme à sa dimension empirique, de faire le deuil de sa dimension métaphysique et morale. En cela elle est d'une grande modernité. Les sciences humaines dont les sciences de l'éducation, l'exaltation du relativisme, le culturalisme sont, aujourd'hui, les héritiers du mouvement sophistique. Nous aussi avons fait le deuil de l'absolu et de l'idée que tout n'est pas tributaire de l'arbitraire des jugements individuels ou des conventions collectives. Notre mentalité sophistique veut qu'il n'y ait pas d'étalon de mesure absolu et universel en matière de valeurs et de sens. Seuls les énoncés scientifiques peuvent se prévaloir de faire l'accord des savants mais hors du champ des sciences, l'opinion est reconnue comme indépassable. La culture démocratique se pense donc comme culture de la tolérance et du compromis.
Dans le conflit opposant Protagoras et Socrate, c'est le premier qui a gagné.
Qu'enseigne-t-il donc pour être d'une si criante actualité ? Que « L'homme est la mesure de toutes choses ». Et par « homme » le sophiste n'entend pas à la manière socratique, l'être doué d'un pouvoir de transcendance. Il ne définit pas l'homme par la raison ou le logos conçu comme Verbe transcendant, il entend l'individu empirique réductible à ses déterminations psychologiques, sociales, historiques, biologiques etc.
Il s'ensuit qu'il n'y a pas d'universalité humaine possible; chacun est prisonnier de sa particularité et appréhende le réel à travers son prisme. Il n'y a pas de vérité et de valeur absolue. Il y a autant de vérités que de sujets parlants, autant de réels que de sujets qui s'en emparent. Toutes les visions se valent, puisque pour juger que l'une est plus vraie que l'autre, il faudrait une mesure commune or le propre de la sophistique est d'affirmer qu'il n'y en a pas.
Protagoras est ainsi le théoricien du subjectivisme et du relativisme. Il cautionne le slogan de l'opinion: « A chacun sa vérité ».
Tout au plus est-il permis de dire que certaines idées sont plus utiles que d'autres par rapport aux besoins ou aux intérêts majoritaires.
S'il en est ainsi, la tâche des hommes n'est pas de chercher la vérité, de s'appliquer à discriminer le vrai du faux, elle est d'apprendre à rendre puissantes les idées les plus utiles.
Les sophistes enseignent donc la rhétorique ou art d'argumenter en étant capables de soutenir avec autant de vraisemblance une idée et le contraire de cette idée. Ils enseignent, au fond, un art de la parole désolidarisé du souci de la vérité et de la valeur, ils enseignent une technique de pouvoir.
De fait, s'il n'y a pas, au-delà de ce qui différencie les hommes, un horizon d'universalité dans lequel ils peuvent se reconnaître, il n'y a plus que des rapports de force où il faut tirer le mieux possible son épingle du jeu. C'est à cette conséquence que conduit le déni de la raison comme capacité de transcendance. Il légitime le fait : la toute puissance des opinions, les luttes d'intérêts, l'instrumentalisation idéologique du raisonnement. Il supprime la condition de possibilité d'un vrai dialogue entre les hommes. Or si le dialogue est absent en fait, n'est-il pas possible en droit ?
La philosophie est le rêve d'une cité du dialogue, un rêve qui est aussi son chemin de réalisation car il suffit de se mettre à philosopher pour comprendre que la raison est, en nous, le siège d'une exigence absolue à laquelle on ne saurait se dérober sans trahir son humanité.
II) Sophiste.
On doit largement à Platon la signification infamante qui est attachée à la figure du sophiste. On entend ordinairement sous ce nom un raisonneur peu scrupuleux utilisant des arguments ou des raisonnements captieux (des sophismes) dans le dessein de tromper un interlocuteur, sans éviter parfois d'en être dupe lui-même.
Pourtant, à l'origine, le terme n'est pas une qualification péjorative : le sophiste est un homme de savoir (sophia), un homme habile en son métier ou un sage.
Puis on entend par là celui qui fait profession de savoir. Spécialiste d'un savoir, il incarne le personnage de l'intellectuel au sens du professeur. C'est ce maître de la parole que Platon va disqualifier en opposant la parole sophistique à la parole philosophique.
Le sophiste devient alors, celui qui use du raisonnement au mépris de la vérité, celui qui met le raisonnement au service des intérêts, des passions, des ambitions individuelles ou collectives. Il est un raisonneur subtil et puissant mais moralement perverti.
PB : Ce jugement présuppose que, pour être valide, le raisonnement doit se soumettre aux exigences intérieures et transcendantes de l'esprit, exigences que l'on postule en tout esprit mais qui n'ont pas d'autres témoins que la bonne volonté de celui qui se soumet à leur ordre. Platon appelle philosophe l'homme respectueux de ces exigences. Pour lui, la raison ou l'esprit n'est pas une faculté au service de l'homme et de ses intérêts empiriques. Elle est l'arbitre de la connaissance et de l'action. Elle a un caractère absolu et universel.
C'est ce présupposé que la sophistique récuse. D'où son parti pris du subjectivisme, du relativisme et du pragmatisme.
Le débat est toujours ouvert. Qu'est-ce que l'homme et qu'en est-il de sa prétention à la vérité ?
A méditer :
« La sophistique diffère de la dialectique par la manière d'user du raisonnement et de la philosophie par son choix d'une manière de vivre ». Aristote. Métaphysique. Livre IV.
La Sophistique a eu une grande influence sur la philosophie arabo-muslmane, et fut vivement combattue, ce qui est parfaitement naturel. L’Islam est la religion par excellence de la transcendance, où l’homme est missionné et a finalité supra-terrestre. L’Islam ne peut dénier la valeur absolue de raison : elle est citée 40 fois dans le Coran qui exalte la Vérité (environ 240 occurrences). Je ne peux développer ici davantage. Mais la question sera longuement évoquée dans un ouvrage que je consacre à la laïcité, que je considère comme parfaitement conciliable avec le Coran, une fois débarrassé de la Charia. Merci pour votre article que je trouve excellent. Mohamed Talbi.
Je ne cesse de m’interroger sur la valeur de la raison elle-même. Vous écrivez, et je vois bien pourquoi, que « la raison est l’arbitre de la connaissance et de l’action », qu' »elle a un caractère absolu et universel ».
Mais dans ce cas, comment expliquer qu’un philosophe comme Aristote ait pu justifié l’esclavage? Comment expliquer que les plus grands philosophes aient pu manqué de jugement? J’ai du mal à comprendre que la Lumière de la raison soit clignotante, si vous me permettez l’expression.
Réponse à Catherine Dahan.
Mes cours ne sont pas construits à partir de manuels. Ils le sont à partir de la lecture des grands auteurs (ici Platon et Aristote) et des études de grands professeurs (ici Jaeger, J. de Romilly, J. Moreau, Patocka, Perelman)
Bien à vous.
Réponse à Faustine Le Marec
Votre perplexité n’est hélas que trop fondée.
Comment définir la raison? Dès l’origine de la philosophie, ce qu’il faut entendre par là est en débat dans l’opposition de la philosophie et de la sophistique. Philosophes et sophistes la convoquent mais ils ne la conçoivent pas du tout de la même manière.
Pour les sophistes la raison est purement instrumentale. Elle est une faculté permettant de soutenir avec autant de vraisemblance une idée et le contraire de cette idée. Bien utile dans les luttes de pouvoir en jeu dans le conflit des opinions, elle permet aux plus habiles d’étayer leur position idéologique avec des arguments suffisamment forts pour persuader le plus grand nombre. Voyez combien dans les débats contemporains, les adversaires mobilisent leurs capacités d’argumentation, de démonstration pour défendre leur point de vue.
Voyez que cette conception purement instrumentale de la raison est aussi la thèse d’un Pascal, d’un Hobbes, d’un Hume par exemple.
Pour un philosophe comme Socrate, la raison est bien autre chose. Elle est le propre de l’homme. Autrement dit, elle est en chacun de nous une instance capable de transcender notre dimension sensible ( les désirs, les intérêts, les passions au service desquels la raison s’exerce pour les sophistes) et d’apparenter l’homme à la divinité. C’est elle qui donne les premiers principes (des raisonnements, des conduites) et les fins ultimes permettant aux hommes de dépasser leurs conflits d’ opinions et d’habiter un monde commun. Mais cela n’est possible que sur fond d’une révélation (cette révélation est peut-être le propre de l’expérience philosophique dans sa grande tradition antique et classique. Cf. https://www.philolog.fr/socrate-ou-lexperience-philosophique-patocka/) et d’une ascèse sans laquelle l’œil de l’âme, comme le disait métaphoriquement Platon, est aveuglé par l’œil du corps.
La question est de savoir s’il y a vraiment en l’homme une telle faculté. Si oui, comment l’affranchir des aveuglements liés à son inscription corporelle (thème platonicien du corps-prison. https://www.philolog.fr/en-quel-sens-peut-on-dire-que-le-corps-est-le-tombeau-de-lame-platon/), aux déterminations sociales (thème marxiste, ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience), temporelles (thème hégélien: chacun est le fils de son temps. https://www.philolog.fr/peut-on-etre-un-spectateur-absolu-et-desinteresse/) etc. « L’agir communicationnel », comme l’analyse Habermas, est-il une solution à ce que Patocka appelait « l’anarchie rationaliste »?
Une des grandes causes du nihilisme triomphant actuel est l’acharnement avec lequel de nombreux auteurs ont instruit le procès de la raison, consacré l’empire du désir, des intérêts, des passions dans l’existence humaine. Exit le pari d’une dimension humaine ouvrant un horizon d’universalité et de paix
Et pourtant remarquez que sur la scène sociale, lorsque les choses vont mal, on lance des appels à la raison. Qu’entend-on alors par là?
Vous avez de nombreux articles où cette question est affrontée sur ce blog.
Par exemple: https://www.philolog.fr/la-guerre-des-dieux-ou-lunite-et-la-paix-par-le-logos-max-weber-et-benoit-xvi/comment-page-1/ https://www.philolog.fr/pourquoi-philosopher/
Bien à vous.
Chapeau bas, Madame Manon pour la clarté de votre exposé qui n’a d’égale que celle de vos réponses. Grand merci – même si je vous exprime ce merci près de deux ans après votre présentation…
HT
La Sophistique a eu une grande influence sur la philosophie arabo-muslmane, et fut vivement combattue, ce qui est parfaitement naturel. L’Islam est la religion par excellence de la transcendance, où l’homme est missionné et a finalité supra-terrestre. L’Islam ne peut dénier la valeur absolue de raison : elle est citée 40 fois dans le Coran qui exalte la Vérité (environ 240 occurrences). Je ne peux développer ici davantage. Mais la question sera longuement évoquée dans un ouvrage que je consacre à la laïcité, que je considère comme parfaitement conciliable avec le Coran, une fois débarrassé de la Charia. Merci pour votre article que je trouve excellent. Mohamed Talbi.
Madame,
Quelles sont vos sources, je vous prie? Vos articles me rappellent un certain manuel.
Cordialement
C.D.
Bonsoir Madame,
Je ne cesse de m’interroger sur la valeur de la raison elle-même. Vous écrivez, et je vois bien pourquoi, que « la raison est l’arbitre de la connaissance et de l’action », qu' »elle a un caractère absolu et universel ».
Mais dans ce cas, comment expliquer qu’un philosophe comme Aristote ait pu justifié l’esclavage? Comment expliquer que les plus grands philosophes aient pu manqué de jugement? J’ai du mal à comprendre que la Lumière de la raison soit clignotante, si vous me permettez l’expression.
Merci à vous
Faustine
Pardon : justifier / manquer est la bonne orthographe.
Réponse à Catherine Dahan.
Mes cours ne sont pas construits à partir de manuels. Ils le sont à partir de la lecture des grands auteurs (ici Platon et Aristote) et des études de grands professeurs (ici Jaeger, J. de Romilly, J. Moreau, Patocka, Perelman)
Bien à vous.
Réponse à Faustine Le Marec
Votre perplexité n’est hélas que trop fondée.
Comment définir la raison? Dès l’origine de la philosophie, ce qu’il faut entendre par là est en débat dans l’opposition de la philosophie et de la sophistique. Philosophes et sophistes la convoquent mais ils ne la conçoivent pas du tout de la même manière.
Pour les sophistes la raison est purement instrumentale. Elle est une faculté permettant de soutenir avec autant de vraisemblance une idée et le contraire de cette idée. Bien utile dans les luttes de pouvoir en jeu dans le conflit des opinions, elle permet aux plus habiles d’étayer leur position idéologique avec des arguments suffisamment forts pour persuader le plus grand nombre. Voyez combien dans les débats contemporains, les adversaires mobilisent leurs capacités d’argumentation, de démonstration pour défendre leur point de vue.
Voyez que cette conception purement instrumentale de la raison est aussi la thèse d’un Pascal, d’un Hobbes, d’un Hume par exemple.
Pour un philosophe comme Socrate, la raison est bien autre chose. Elle est le propre de l’homme. Autrement dit, elle est en chacun de nous une instance capable de transcender notre dimension sensible ( les désirs, les intérêts, les passions au service desquels la raison s’exerce pour les sophistes) et d’apparenter l’homme à la divinité. C’est elle qui donne les premiers principes (des raisonnements, des conduites) et les fins ultimes permettant aux hommes de dépasser leurs conflits d’ opinions et d’habiter un monde commun. Mais cela n’est possible que sur fond d’une révélation (cette révélation est peut-être le propre de l’expérience philosophique dans sa grande tradition antique et classique. Cf. https://www.philolog.fr/socrate-ou-lexperience-philosophique-patocka/) et d’une ascèse sans laquelle l’œil de l’âme, comme le disait métaphoriquement Platon, est aveuglé par l’œil du corps.
La question est de savoir s’il y a vraiment en l’homme une telle faculté. Si oui, comment l’affranchir des aveuglements liés à son inscription corporelle (thème platonicien du corps-prison. https://www.philolog.fr/en-quel-sens-peut-on-dire-que-le-corps-est-le-tombeau-de-lame-platon/), aux déterminations sociales (thème marxiste, ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience), temporelles (thème hégélien: chacun est le fils de son temps. https://www.philolog.fr/peut-on-etre-un-spectateur-absolu-et-desinteresse/) etc. « L’agir communicationnel », comme l’analyse Habermas, est-il une solution à ce que Patocka appelait « l’anarchie rationaliste »?
Une des grandes causes du nihilisme triomphant actuel est l’acharnement avec lequel de nombreux auteurs ont instruit le procès de la raison, consacré l’empire du désir, des intérêts, des passions dans l’existence humaine. Exit le pari d’une dimension humaine ouvrant un horizon d’universalité et de paix
Et pourtant remarquez que sur la scène sociale, lorsque les choses vont mal, on lance des appels à la raison. Qu’entend-on alors par là?
Vous avez de nombreux articles où cette question est affrontée sur ce blog.
Par exemple: https://www.philolog.fr/la-guerre-des-dieux-ou-lunite-et-la-paix-par-le-logos-max-weber-et-benoit-xvi/comment-page-1/
https://www.philolog.fr/pourquoi-philosopher/
Bien à vous.
Merci beaucoup Madame pour cette réponse instructive!
Faustine
Chapeau bas, Madame Manon pour la clarté de votre exposé qui n’a d’égale que celle de vos réponses. Grand merci – même si je vous exprime ce merci près de deux ans après votre présentation…
HT