On appelle art, au sens restreint, "toute production de la beauté par les oeuvres d'un être conscient" (Vocabulaire de la philosophie. Lalande).
Originairement voué au culte du divin, l'art s'est coupé de sa racine religieuse. Aussi le musée ou d'autres espaces profanes se sont-ils substitués au temple pour accueillir les oeuvres d'art. Celles-ci s'offrent à une expérience esthétique, expérience de jouissance, indistinctement sensible et spirituelle.
Sensible parce que l'oeuvre a une matérialité affectant de manière heureuse la sensibilité; spirituelle car la satisfaction éprouvée n'est pas celle d'un désir, le beau n'est pas l'agréable; ni d'un besoin, le beau n'est pas l'utile.
D'où la spécificité du plaisir esthétique et du jugement qu'il fonde.
L'oeuvre s'impose dans sa présence glorieuse qui n'est ni consommable, ni utilisable. Elle subsiste dans sa liberté et fait exister le sujet qui la rencontre comme une liberté s'émerveillant de la contempler.
PB:
- Qu'est-ce qui distingue les Beaux-Arts des Arts et Métiers?
- Faut-il définir les Beaux-Arts comme les arts du génie?
- Qu'est-ce que le jugement de goût?
- L'art est-il un langage?
- L'art est-il inutile?
- Une oeuvre d'art peut-elle être immorale?
- Pourquoi des artistes?
- Que faut-il entendre par beauté adhérente et beauté libre?
- L'art n'est-il qu'apparence et illusion?
- Beauté naturelle et beauté artistique.
- Art et nature.
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Bonjour
Félicitation pour votre blog. Cela montre une réelle générosité dans la transmission des connaissances.
Lorsque j’étais élèves de terminale, j’ai eu tout au long de mon année scolaire des 8/20, et au baccalauréat un 8/20.
A présent j’étudie en master de Sciences de l’éducation et les arts plastiques. J’ai de meilleurs notes en philosophie. Peut-être que mes 36 ans y sont pour quelque chose. C’est comme le bon vin…
L’an passé j’ai eu 13/20 à mon examen de Philosophie de l’éducation. Cette année j’ai eu un 13/20 en philosphie de l’art. J’ai encore un examen à préparer pour septembre (master en sciences de l’éducation), avec une matière de philosophie de l’art. Je n’ai pas pu présenter cet exament en juin. J’espère le réussir. Alors je pense avoir trouvé une mine d’or dans votre site pour préparer mes examens…
Alors merci
Audrey
Tous mes voeux de réussite à vos prochains examens et tant mieux si ce blog vous aide. J’en ai élargi l’accès à d’autres élèves que les miens dans ce but.
Bonjour ! voilà, je suis en terminale et on ne peut pas dire que la philosophie soit mon point fort … mais je travaille pour y arriver, j’espère ainsi limiter la casse au BAC.
Je voudrais tout de même vous poser une question, en ce qui concerne l’art et la technique. En effet, nous avons vu que l’art était différent de la technique, et plus loin, nous voyons qu’étymologiquement, l’art est synonyme de technique … je suis un peu perdue … Pouvez-vous m’aider simplement s’il vous plait ? Merci !
Il suffit de vous donner la peine de travailler les cours sur ce thème. Tout est expliqué. Nul ne peut faire l’effort de comprendre à votre place.
Bonjour!
De passage sur vos pages qui apportent un peu d’eau au moulin de mes révisions de fin d’année, je me permet de vous laisser l’adresse de mon blog que j’ai commencé il y a quelques mois, dans lequel j’ouvre les yeux et l’esprit sur quelques oeuvres d’art et où j’envisage de poster quelques unes de mes propres compositions. Pourriez-vous me donner votre avis sur cette initiative et le contenu des articles? Histoire de pouvoir ouvrir un peu plus mon esprit…..
Bien à vous,
Sélyne
Comptez sur moi Selyne, je suis bientôt en vacances.
Avec mon bon souvenir.
Madame, je suis en train d’etudier la philo et je pensais à vous, j’espère que vous allez mieux.
À très vite
Bonjour Joséphine.
Je trouve votre message en rentrant d’une longue ballade. Oui je vais bien et nous allons mettre les bouchées doubles à la rentrée.
Faîtes bien le travail que je vous ai conseillé et tout ira bien. Je serai très heureuse de tous vous retrouver.
A bientôt.
Bonsoir,
Je dois étudier pour la rentrée la rupture et la continuité dans l’art. Avez vous posté quelque chose sur ce sujet ? (peut etre ai-je mal cherché !).
Merci d’avance.
Non je n’ai pas traité cette question. Mais vous pouvez trouver quelques arguments dans les articles : « Qu’est-ce que la modernité? », « le philistinisme cultivé » ou « Regards sur l’art contemporain »
Bon courage
Je voulais vous demander deux choses :
Y a-t-il de l’art immoral ? Qu’est-ce qu’une œuvre passionnante ?
Vous posez des questions dont les réponses exigeraient des élaborations théoriques excédant les limites d’un commentaire.
Pour la première il faut bien voir qu’expliciter l’essence d’une oeuvre d’art revient à comprendre qu’il n’y a pas de sens à porter un jugement moral sur un objet artistique. Il y a une valeur interne au champ de l’art de telle sorte qu’il définit un domaine d’autonomie. Il convient donc d’expliciter l’hétérogénéité du plan moral et du plan artistique. Le projet pratique et le projet poiétique sont de nature différente (Aristote), l’oeuvre d’art a une fonction cathartique, il y a une parenté de l’art et du rêve (Freud), il est un libre jeu des facultés (Kant) etc. Le jugement moral porte sur un sujet, plus particulièrement sur ses intentions, jamais sur un objet qui, dans sa forme artistique, est jugé sur des qualités formelles.
Cela étant la question est de savoir, en dernière analyse, si « le polythéisme des valeurs » (Max Weber) est notre destin ou si, sans revenir à une pensée de la totalité, il est permis d’admettre une circularité des valeurs. On dit parfois d’une action morale qu’elle est belle et Kant affirme que « le beau est le symbole de la moralité ».
Pour ce qui est du caractère passionnant d’une oeuvre, il me semble que cela est tributaire de ce que Miguel Dufrenne appelle « la puissance d’être » de l’objet beau, « qui réside toute dans son apparaître, dans la fermeté et l’éclat de sa chair, comme dirait Merleau-Ponty ». Et Dufrenne ajoute: « Que mesure le plus ou moins beau? La grandeur er la profondeur du monde ouvert par l’oeuvre, le sublime. Qui mesure ce plus? Le sentiment qui sait fort bien éprouver la différence entre ce qui plaît et ce qui ravit. Plus puissant est l’être de l’objet, plus mystérieux il nous parle, plus loin il nous emporte… Vers quel dieu? »
La citation « vivre comme si l’on devez mourir demain ou apprendre comme si l’on devez vivre pour toujours » n’est-elle pas l’emblème de toute sagesse humaine ? Avez-vous personnellement une citation préférée ? Je me verrai heureux de la faire partager !
C’est en effet une grande leçon de sagesse. Et elles sont trop nombreuses de cette importance pour que je puisse choisir entre elles. Dans la présentation que je fais du livre de Pierre Hadot: N’oublie pas de vivre, il y a une belle méditation du « carpe diem ».
Bonsoir Madame,
notre professeur nous donne toujours un thème à réviser avant la dissertation et des lectures en rapport avec le sujet. Cette fois, le thème est « l’imagination et la loi », loi qu’il faut à mon avis prendre au sens de règle, surtout si l’on s’en tient aux lectures proposées qui portent essentiellement sur l’art, de Kant à Hölderlin. Pourtant, ne faudrait-il pas aussi aborder la question de l’art dans d’autres domaines, à commencer par la science où l’imagination est encore moins « libre » que dans l’art?…
Oui, bien sûr. Il est judicieux de penser au rôle de l’imagination créatrice dans l’invention scientifique. Rôle qui pointe les limites de l’idée de méthode dans la découverte. Il n’y a pas de règle, semble-t-il, pour accomplir « ce saut dans l’imaginaire » (René Thom) en jeu dans l’invention d’une hypothèse ou dans ce que Einstein appelle l’intuition des premiers principes. CF: l’article: comment s’élabore le savoir scientifique?
Jankelevitch ne disait-il pas « La création vraie est un impalpable mystère qui rend toute recette superflue et dérisoire »…
Bravo pour votre blog, votre altruisme. Et merci !
Belle formule de Jankélévitch…pleine de mystères. Qu’est-ce qu’une création vraie? S’il est vrai que les recettes sont dérisoires, s’ensuit-il que la création artistique puisse se passer de règles? Ne faut-il pas suivre Nietzsche lorsqu’il dit que, bien que compliquée à miracle, la réussite artistique n’est pas un miracle? (Cf. Texte sur le génie)
Cordialement.
La création vraie, c’est quand il n’y a plus d’individu, de ‘moi’, de ‘je suis un artiste et ceci est mon œuvre’. La création vraie, c’est quand on devient l’humanité et qu’on parle en son nom. Quand en ‘soi’ tout de ‘soi’ s’efface et est détruit. Alors commence une création vraie. Le propre de l’Homme est cet Art. C’est ce qui le fait tenir debout et avancer.
Bien à vous.
Je pense pour ma part que la création artistique peut se passer de règles. Ce qui ne dit rien de sa possible, éventuelle, « réussite ». Dans réussite artistique je vois plus la notion de trajectoire, de continuité. De cohérence. On peut accidentellement faire un chef d’oeuvre, (ou un excellent cake), c’est rare mais ça arrive. Ensuite il s’agit de dompter cet accident, faire de telle sorte qu’il soit de moins en moins accidentel, de plus en plus contrôlé. Ce qui est plus difficile et demande, là oui, des règles. C’est peut-être dans une perspective de nouveauté artistique, de création inédite (« vraie »), que Jankélévitch à formulé ainsi sa pensée.
Bonjour Cédric
Votre dogmatisme ne cessera de m’étonner. Philosopher c’est avoir conscience de ce qu’il y a de problématique dans ce que l’on dit et interroger son discours dans ses fondements, son sens et sa valeur.Cf. https://www.philolog.fr/la-valeur-de-la-philosophie-bertrand-russell/
Par exemple, c’est comprendre ce qu’il y a de paradoxal dans un programme artistique qui dissout la notion d’auteur, d’oeuvre originale, de réussite singulière et nourrit la nostalgie d’échapper au principe d’individuation. Car que signifie vouloir en finir avec les limites de l’identité sinon vouloir échapper à sa condition et y a-t-il autre chose dans ce projet qu’une impasse et une folie?
Que le XX° siècle ait brillé par ses tentatives de substituer aux théologies apolliniennes de la conscience, de l’ordre, de la personne des théologies dionysiaques de la fusion avec la totalité, de la mort de dieu et de la mort de l’homme, soit. Que cela se soit soldé par du véritable créatif, il est permis d’en douter. Les ivresses dionysiaques, non maîtrisées par un esprit en possession de lui-même, donc par une puissante individualité sont destructrices, non créatrices.
Bien à vous.
Bonjour NLR
Vous soulignez que s’il n’y a pas de règles académiques définissables de l’art, il n’y a pas de création véritable sans une maîtrise impliquant la création des règles qui en assurent la réussite. En cela je suis entièrement d’accord avec vous.
Vous soulignez aussi le caractère original de l’oeuvre réussie. Elle porte la marque d’une singularité, elle a le pouvoir d’être exemplaire disait Kant. Ce qui n’est pas toujours le cas de ce qui se veut » nouveau » ou « inédit ».
Bien à vous.
Bonjour,
je ne suis pas sûre d’avoir bien compris la conception de l’art de Klee : est-ce que pour lui, l’art transcende le réel en nous permettant de mieux apprécier les choses ? Cela permettrait ainsi de justifier l’importance que nous accordons aux oeuvres d’art. (La citation sur laquelle je m’appuie est la suivante : « l’art ne reproduit pas le visible, il rend visible ! »)
Merci d’avance.
Bonjour
Votre propos ne restitue pas le sens de cette formule et il est creux. Vous avez quantité d’articles sur ce blog vous permettant d’en comprendre la signification. il suffit de vous donner la peine de les assimiler.
Bon travail.
Bonjour,
Tout d’abord, un grand merci pour votre blog ! Donner de votre temps et essaimer les questionnements au creux des méninges fertiles, le tout gracieusement… Vraiment, un grand merci.
Je reviens tout juste de l’exposition des « Wall Drawings » de Sol LeWitt au centre Pompidou de Metz, et force est d’admettre que je me suis retrouvée quelque peu désarçonnée face à ces oeuvres… Non seulement il ne s’agit pas des oeuvres originales (car il est évidemment impossible de déplacer un mur d’une galerie à une autre), mais en plus… Elles n’ont même pas été réalisées par l’artiste lui-même, LeWitt étant décédé en 2007, mais par des étudiants des écoles d’art de Metz et Nancy.
Je m’avoue relativement hermétique à « l’art conceptuel », et le fait de dire que « l’idée de l’oeuvre transcende l’oeuvre elle-même » me dépasse.
Pouvons-nous toujours parler d’oeuvre d’art, dans ces cas précis ?
(Enfin, auriez-vous quelques références de livres ou des adresses de site web intéressants sur ce sujet ?)
Je vous remercie d’avance.
Bonjour
L’article https://www.philolog.fr/quest-ce-quune-oeuvre-dart/ montre que nous sommes entrés dans un nouveau régime de l’art. Les critères classiques ne fonctionnent plus pour définir ce qui s’expose aujourd’hui sous le label « d’art contemporain ». Art subversif qui trouve dans Duchamp et dans le mouvement Dada du début du XX° siècle son acte inaugural. Depuis on n’en finit pas de décliner des tentatives de déconstruction de l’art,(se revendiquant expressément par les auteurs comme du non-art), qui sont récupérées aujourd’hui comme des formes d’art véritable. Avec la répétition ad nauseam des mêmes poncifs: l’art interroge l’art, il déstabilise les normes traditionnelles, il nous impose de nous remettre en question, le spectateur est ausi important que l’auteur, l’art est un jeu où l’artiste invite à jouer avec lui etc…..
La littérature sur le sujet est immense. Jean Clair, Marc Fumaroli, Yves Michaud, Nathalie Heinich.
Comme les institutions chargées, avec l’argent du contribuable, de subventionner la subversion et donc de promouvoir l’art contemporain ont investi l’école depuis une vingtaine d’années pour inventer un public, on peut dire qu’elles ont relativement réussi.
Le temps n’est pas loin où il deviendra saugrenu d’exprimer son ennui ou sa déception puisque le nouveau régime de l’art sera vécu comme son régime normal.
NB: pour ce qui est de Sol Lewitt, ses oeuvres ont toujours été réalisées par des ouvriers même de son vivant.
Il y a quelques commentaires intéressants à la suite de l’article que je vous indique.
Bien à vous.
Bonjour,
j’ai une petite question par rapport à l’expérience esthétique spirituelle . En effet, vous écrivez ce que l’expérience spirituelle n’est pas, mais vous n’avez pas précisez ce qu’elle est .
Voici ma question : qu’est-ce qu’une expérience esthétique spirituelle ?
Merci de votre compréhension .
Une bonne journée à vous.
Sara
Bonjour
Je vous conseille la lecture de l’article sur le jugement de goût pour clarifier les significations.
Bien à vous.
Bonsoir Mme Manon, je suis actuellement en bts Design D’Espace et je dois présenter un dossier de philosophie qui accompagnera la présentation orale de mon projet professionnel. Cependant, je n’ai aucune notion philosophique et ne sais donc pas quelles références dois-je citer, ni comment organiser mon dossier. Le thème serait le suivant: La place de l’art dans la société. J’ai bien compris qu’il me fallait définir la notion d’art, mais je crains que cette partie ne soit la plus importante. Pourriez-vous me diriger un peu s’il vous plait?
Bonjour Laetitia
Désolée, je n’interviens pas dans le travail des élèves.
D’autant plus que votre question suppose une conscience du nouveau régime de l’art dans la société contemporaine. Conscience supposant elle-même une connaissance du statut de l’art dans notre tradition.
Je ne peux pas vous expliquer cela en deux lignes et le comprendre n’est pas l’affaire d’un jour.
Il y a de nombreux articles consacrés à ces questions sur ce blog. Il faut commencer par vous les approprier.
Il faudra voir que la définition traditionnelle de l’oeuvre d’art est subvertie ( remise en question de la beauté. cf. Qu’est-ce qu’une oeuvre d’art), que l’activité artistique est devenue une véritable industrie (or la tradition distinguait les activités libérales et les activités utilitaires, l’oeuvre d’art était définie comme étant désintéressée, ordonnée à des fins purement spirituelles cf. le philistinisme cultivé), que la vocation de l’art n’était pas le divertissement. cf. le divertissement) etc.
Bon travail.
Bonjour,
Depuis longtemps je consulte ce blog dans le cadre de mes études, et je me permets aujourd’hui de poster ce commentaire pour demander aux personnes intéressées de remplir ce questionnaire sur les musées. Ceci pour la bonne réalisation de mon mémoire de recherche.
Merci pour les quelques minutes accordées! (cliquer sur le lien ci-dessous). Merci!
https://docs.google.com/a/tbs-education.org/forms/d/1Ts488E3raqULEFGRIWRyiSLRc9dCek82VJfhBAG2hBU/viewform
Chère Madame,
Puis-je vous demander de l’aide et des suggestions pour structurer une petite intervention que je dois faire dans un cercle amateur et tout public (en mai) sur le (vaste!) sujet « Qu’est- ce que la beauté? ». Je ne sais pas par où commencer ni finir!
Historienne d’art , axée et ancrée dans le 19è s., mais pas vraiment philosophe, je viens de ma promener sur votre blog passionnant; aussi je n’hésite pas à vous contacter via ce blog.
Acceptez mes félicitations et mes remerciements anticipés pour votre retour,
Christine
Bonjour Christine
Vous affrontez une question redoutable et il me semble que la difficulté inhérente à cette question exige que vous la circonscriviez avec rigueur en formulant une problématique précise.
Y a-t-il un beau idéal? Qu’est-ce que les Anciens entendaient par là?
Pourquoi cette idée est-elle en crise?
La modernité a-t-elle vraiment rompu avec l’idéal du beau?
La substitution de l’esthétique à la philosophie de l’art consacre-t-elle la victoire du relativisme ou bien faut-il admettre que la remise en cause de tous les académismes n’implique pas de faire le deuil d’un sens commun esthétique?
Vous devez nécessairement rencontrer le thème de la modernité qui doit vous être familier en tant qu’historienne du 19ème et ce thème ne peut avoir une substance que si vous développez celui du beau idéal.
Vous ne pourrez pas faire l’impasse sur l’analyse kantienne. De nombreux articles sur ce blog peuvent vous être utiles. En cliquant sur le chapitre art dans la colonne de droite vous les verrez défiler.
Voyez le livre de Jean Lacoste: L’idée de beau (Bordas)
Ce site: http://www.jdarriulat.net/Essais/IdeeduBeauEsth.html
Sur ce blog il y a un article sur la modernité:https://www.philolog.fr/quest-ce-que-la-modernite/
Bien à vous.
Madame
Quand on traite un sujet comme : l’art est-il religieux? on est tenté de répondre par l’Histoire, (d’historiciser le plan) comment éviter cette erreur en philosophie tout en prenant en compte l’histoire de l’art, indispensable je crois pour donner du corps à son argumentation.
Mille mercis!
Bonsoir
Puisque vous êtres familier de mon blog, vous devez savoir que ce n’est pas un site d’aide aux devoirs.
Avant de répondre à une question, il faut expliciter ce qui est en jeu en elle. Ce qui s’appelle élaborer la problématique. Il va de soi que ce n’est pas l’histoire qui vous sera d’une grande utilité pour traiter une question qui est d’ordre ontologique, tout au plus vous fournira-t-elle des illustrations.
C’est un magnifique sujet que vous avez à affronter. Il exige une analyse approfondie de la notion de religieux.
https://www.philolog.fr/le-sentiment-religieux/
Bien à vous.
Bonjour,
Je voulais juste un conseil en méthodologie, je comprends qu’un professeur ne fasse pas le job à ma place! Aucun intérêt.
Alors merci.
Bonjour
Heureusement que vous êtes là Madame ! L’ESPE et le CNED sont des voleurs de temps et d’argent.
MERCI –
Bonjour madame, je suis actuellement en Terminale, et j’ai à traiter le sujet de dissertation suivant, » l’art peut-il nous guérir de la vérité? « , pour ce qui est de l’art et de la vérité, j’ai pu trouver les informations nécessaires, mais je n’arrive pas à interpréter le terme « guérir ». Auriez-vous des articles qui pourraient m’éclairer?
Merci d’avance pour votre réponse
Bonjour Morgane
Ce sujet est d’inspiration nietzschéenne. Voyez cet article: https://www.philolog.fr/eloge-de-lapparence-nietzsche/
ou cet autre: https://www.philolog.fr/pourquoi-les-hommes-sefforcent-ils-de-connaitre-2/
Bien à vous.
Bonjour madame, merci beaucoup!
Bon week-end!
Bonjour Madame,
Je sais que vous aimez la peinture. Connaissez-vous le jeune Julien des Monstiers? Ca a été pour moi une révélation après une foule de déceptions liées à la peinture contemporaine.
Bien à vous
Claudine Descieux
Bonjour Claudine
Non, je ne connais pas ce peintre mais comme je serai à Paris en fin d’année, j’irai, grâce à vous, voir ses œuvres à la galerie Gaillard.
Merci de me le faire connaître.
Bien à vous.
Bonjour, votre blog est vraiment génial. Je me demande si l’œuvre d’art peut être intemporelle ?
Bonjour
C’est un beau sujet de dissertation que vous avez à traiter.
Bon travail.
Bonsoir
Pourquoi avoir choisi cette oeuvre d’Anselm Kiefer? Etes-vous particulièrement sensible à son oeuvre ou est-ce parce que celle-ci représente une bibliothèque, image appropriée à ce blog?
Merci
Bonjour
J’ai choisi cette œuvre d’art, pour les deux raisons que vous indiquez.
J’ai été émerveillée l’année dernière par l’exposition de ses livres à la bibliothèque de France.
Bien à vous.
Bonjour,
De mon côté, c’est le film Call me by your name qui m’a totalement submergé (de là mon pseudonyme). Au-delà de l’histoire d’amour, tout y est beau, la nature, la maison, la famille, la transmission du savoir et à l’intérieur de l’oeuvre elle-même le jeu de Timothée Chalamet… Je ne parviens pas à éteindre l’émotion qu’il a suscité en moi. Ma vie me paraît si pleine et si vide depuis le générique de fin (à regarder jusqu’au bout, il le faut). L’art me fait parfois l’effet d’un amour transi, je voudrais posséder l’oeuvre, la pénétrer, mais sa beauté me tient à distance et me rend fou de désir. Je ne sais plus quoi faire pour combler ce manque… j’ai écrit un texte, je voudrais aller jusqu’au livre.
Après l’avoir vu, j’ai pensé à vous écrire. A qui d’autre pourrais-je confier cela?
PS : et ce que je vous dis là n’a pas grand chose à voir avec la sexualité des deux héros, même si ele est bouleversante… Le plus fort vient je crois de ce que l’action se déroule à une époque où la technologie n’avait pas encore changé nos modes de vie. Mais je vous laisse le découvrir… vous comprendrez.
Bonjour
Je tâcherai de voir ce film que vous avez tant aimé et qui semble vous féconder. La rencontre de la beauté, disait Platon, « donne des ailes à l’âme », ressuscite en elle le souvenir d’elle-même et l’incite à créer. Je vous souhaite de ne pas être déserté par cette puissance d’émotion. Sans elle le monde est désenchanté.
Bien à vous.