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Guido Reni. Hercule terrassant l'hydre de l'Herne. Musée du Louvre. Grands travaux d'Hercule. 1617.1621. 

 

 On définit communément la liberté de manière négative. Etre libre consisterait à ne rencontrer aucun obstacle, à n'être soumis à aucune contrainte. « Absence d'obstacle », « absence de contrainte » dit-on rapidement, voilà la définition de la liberté. Or qui ne voit l'inconsistance d'une telle définition ?

 
   D'abord parce que s'il y a sens à parler de liberté humaine, celle-ci ne saurait être une liberté acosmique. L'homme est un être en situation dans le monde. Il doit compter avec les contraintes du réel, la présence d'autrui, « l'ensemble des limites a priori qui esquissent sa situation fondamentale dans l'univers ». Sartre. L'existentialisme est un humanisme.1946. La liberté s'expérimente au sein d'une condition incluant des contraintes et des obstacles ou n'a pas de réalité. Il s'ensuit qu'elle ne peut être concrètement conçue que comme un projet aux prises avec une extériorité offrant de la résistance.
 Car que signifierait l'idée de liberté s'il n'y avait pas des limites à franchir ou à faire reculer, une adversité à réduire ou à assumer ? La liberté ne prend conscience d'elle-même et ne se conquiert que contre ce qui la nie et lui donne matière à s'exercer. Elle n'est pas une donnée mais une tâche s'accomplissant essentiellement comme processus de libération. D'où l'idée que l'obstacle n'est pas l'autre de la liberté mais ce à quoi elle est liée de manière dialectique. Sans la liberté pas d'obstacle, sans obstacle pas de liberté à expérimenter.
 
   Sartre montre ainsi qu'il n'y a pas d'obstacle en soi. Le réel est ce qu'il est. En soi, il est neutre. C'est la manière de se projeter vers lui qui va constituer tel élément comme un obstacle ou un auxiliaire de la liberté. Loin que l'obstacle soit la négation de la liberté, ce n'est que par un projet de liberté qu'un élément du réel peut fonctionner comme tel. L'obstacle présuppose la liberté, il n'en est pas de manière objective et statique la limite a priori. Cf. « Le coefficient d'adversité des choses, en particulier, ne saurait être un argument contre notre liberté, car c'est par nous, c'est-à-dire par la position préalable d'une fin, que surgit ce coefficient d'adversité. Tel rocher, qui manifeste une résistance profonde si je veux le déplacer, sera, au contraire, une aide précieuse si je veux l'escalader pour contempler le paysage » écrit Sartre.
 
   « L'argument décisif utilisé par le bon sens contre la liberté consiste à nous rappeler notre impuissance. Loin que nous puissions modifier notre situation à notre gré, il semble que nous ne puissions pas nous changer nous-mêmes. Je ne suis « libre » ni d'échapper au sort de ma classe, de ma nation, de ma famille, ni même d'édifier ma puissance, ma fortune, ni de vaincre mes appétits les plus insignifiants ou mes habitudes. Je nais ouvrier, Français, hérédo-syphilitique ou tuberculeux. L'histoire d'une vie, quelle qu'elle soit, est l'histoire d'un échec. Le coefficient d'adversité des choses est tel qu'il faut des années de patience pour obtenir le plus infime résultat. Encore faut-il « obéir à la nature pour la commander», c'est-à-dire insérer mon action dans les mailles du déterminisme. Bien plus qu'il ne paraît «se faire», l'homme semble « être fait» par le climat et la terre, la race et la classe, la langue, l'histoire de la collectivité dont il fait partie, l'hérédité, les circonstances individuelles de son enfance, les habitudes acquises, les grands et les petits événements de sa vie.
   Cet argument n'a jamais profondément troublé les partisans de la liberté humaine : Descartes, le premier, reconnaissait à la fois que la vo1onté est infinie et qu'il faut « tâcher à nous vaincre plutôt que la fortune ». C'est qu'il convient ici de faire des distinctions; beaucoup des faits énoncés par les déterministes ne sauraient être pris en considération. Le coefficient d'adversité des choses, en particulier, ne saurait être un argument contre notre liberté, car c'est par nous, c'est-à-dire par la position préalable d'une fin, que surgit ce coefficient d'adversité. Tel rocher, qui manifeste une résistance profonde si je veux le déplacer, sera, au contraire, une aide précieuse si je veux l'escalader pour contempler le paysage. En lui-même - s'il est même possible d'envisager ce qu'il peut être en lui-même - il est neutre, c'est-à-dire qu'il attend d'être éclairé par une fin pour se manifester comme adversaire ou comme auxiliaire. Encore ne peut-il se manifester de l'une ou l'autre manière qu'à l'intérieur d'un complexe-ustensile déjà établi. Sans les pics et les piolets, les sentiers déjà tracés, la technique de l'ascension, le rocher ne serait ni facile ni malaisé à gravir; la question ne se poserait pas, il ne soutiendrait aucun rapport d'aucune sorte avec la technique de l'alpinisme. Ainsi, bien que les choses brutes (ce que Heidegger appelle les « existants bruts ») puissent dès l'origine limiter notre liberté d'action, c'est notre liberté elle-même qui doit préalablement constituer le cadre, la technique et les fins par rapport auxquels elles se manifesteront comme des limites. Si le rocher, même, se révèle comme «trop difficile à gravir », et si nous devons renoncer à l'ascension, notons qu'il ne s'est révélé tel que pour avoir été originellement saisi comme « gravissable »; c'est donc notre liberté qui constitue les limites qu'elle rencontrera par la suite. Certes, après ces remarques, il demeure un residuum innommable et impensable qui appartient à l'en-soi considéré et qui fait que, dans un monde éclairé par notre liberté, tel rocher sera plus propice à l'escalade et tel autre non. Mais bien que ce résidu soit originellement une limite de la liberté, c'est grâce à lui - c'est-à-dire à l'en-soi brut, en tant que tel - qu'elle surgit comme liberté »
          Sartre. L'Etre et le Néant. Tel Gallimard p. 526.527.528. Cf. La liberté de l'être en situation dans le monde.
 
   Avec l'exemple d'Hercule, Epictète souligne aussi la relation interne de la liberté et de l'obstacle. Hercule incarne le héros moral par excellence, la force morale aux prises avec les épreuves qu'elle n'invente pas mais qu'elle se dispose à affronter avec courage et sérénité. Elles ne les créent pas, bien sûr ! Comme s'il y avait un quelconque héroïsme à produire de l'adversité ! Celle à laquelle on est confronté par l'ordre des choses est bien suffisante pour faire resplendir la capacité humaine de s'en libérer. Mais il va de soi que sans l'adversité, l'homme serait privé des occasions d'affermir sa volonté et de l'exercer. Ce sont les difficultés qui révèlent l'aptitude humaine à s'en rendre maître et à faire briller par là sa vertu. Celle-ci a besoin d'une matière lui permettant de se conquérir et de s'affermir. Le lion, l'hydre, le sanglier sont pour Hercule l'occasion de révéler sa grandeur morale et de la mettre en œuvre.
   Il ne faut donc pas se lamenter en présence de l'obstacle mais se disposer à se rendre supérieur à lui par un bon usage de son jugement et de sa volonté.
  «Tout ce qui peut limiter au dehors la puissance d'un être lui permet de la mieux déployer au dedans. Les stoïciens se plaisaient à répéter qu'Eurysthée n'avait pas été l'ennemi ni l'envieux d'Hercule, mais au contraire son ami et son bienfaiteur; ils disaient que chacun de nous a aussi un Eurysthée divin, qui l'exerce sans cesse à la lutte; ils représentaient le monde entier, le grand Etre vivant encore une fois comme une sorte d'Alcide au travail » Jean-Marie Guyau. Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction, Allia, p.18.
 
 «  -     Oui, mais mes narines coulent.
-      Pourquoi as-tu des mains, esclave, n'est-ce pas pour te moucher ?
-      Est-il raisonnable tout de même qu'il y ait au monde des narines ?
-      Combien ne vaut-il pas mieux te moucher que réclamer ! A quoi, selon toi, Hercule aurait-il abouti, s'il n'y avait pas eu le lion, l'hydre, le cerf, le sanglier, et les hommes injustes et brutaux qu'il a poursuivis et dont il a purgé la terre ? Qu'aurait-il fait s'il n'y avait pas eu des êtres pareils ? Evidemment, il aurait dormi bien enveloppé dans ses couvertures ! d'abord il ne serait pas devenu Hercule, ainsi assoupi sa vie entière dans le luxe et le repos. Et s'il l'était devenu, à quoi bon ? Quel usage aurait-il fait de ses bras, de sa vigueur, de son endurance, de sa générosité, s'il n'y avait pas eu de telles circonstances et de telles matières pour le mettre en mouvement et pour l'exercer ? Quoi ! il aurait alors fallu, qu'il se les préparât pour lui-même, qu'il cherchât à introduire dans le pays un lion, un sanglier, une hydre ? C'est là une pensée absurde et folle ; mais puisque les monstres étaient là et qu'il les a trouvés, ils lui ont servi à montrer qui était Hercule et à l'exercer »
                        Epictète. Entretiens, I, 30>36.    
 
 
   En bon stoïcien, Descartes décline le même thème. L'homme libre et heureux est celui à qui rien ni personne ne peut faire obstacle. Et la sagesse consiste à comprendre que cela est entièrement en notre pouvoir. Il s'agit de bien faire le partage entre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas afin d'échapper à la servitude et au malheur de celui qui livre sa vie au pouvoir de ce qui ne dépend pas de lui. Telle est, en effet, la rançon du manque de sagesse. Celui qui n'a pas compris qu'il ne peut pas disposer de la liberté d'autrui, qu'il n'est pas maître des événements, qu'il est impuissant à changer les lois de la nature et s'obstine à vouloir être immortel, aimé de l'autre ou favori de la fortune, expose son existence à des tourments qui ne sont pourtant pas inévitables. Il peut s'en affranchir en comprenant qu'il doit soustraire la conduite de sa vie à cette dépendance et réinvestir le seul pouvoir qui est le sien et qui est le bon usage de son libre-arbitre.
   En quoi consiste ce dernier ? A exercer son jugement afin d'apprécier sa marge de liberté dans une situation donnée. Est-il possible de changer le réel pour le rendre conforme à son désir ? Alors il faut faire de son mieux pour satisfaire ce dernier. Supprimer les obstacles, accomplir son désir est un des visages de la liberté. Mais tout n'est pas possible. Il y a des situations où l'obstacle résiste. L'homme est-il alors condamné à être malheureux et à se sentir entravé dans sa liberté ? Non, répondent les stoïciens et Descartes. La liberté consiste alors à agir sur ce sur quoi on a pouvoir. Or on a un entier pouvoir sur soi, sur ses représentations et sur ses désirs.  On peut donc changer son désir afin de l'accorder au réel et de supprimer ainsi la cause de sa souffrance et de sa servitude. C'est ce que Descartes recommande à la Princesse Elisabeth en lui parlant d' « une béatitude qui dépend entièrement de notre libre arbitre ». Notre bonheur et notre liberté dépendent de nous mais pour comprendre cela il faut raisonner, il faut avoir la libre disposition de nos représentations.
    Or cette liberté, fondement de toutes les autres, est parfois ce dont l'homme est privé par la maladie. La liberté du sage n'est donc pas possible pour tout le monde. En est exclu, de fait, celui qui a perdu la possibilité de faire un usage libre de son esprit. Descartes fait allusion dans ce texte à la maladie mentale, à l'aliénation mentale qu'il assigne à des causes matérielles (Cf. « l'indisposition qui est dans le corps empêche que la volonté ne soit libre »).
   Il s'ensuit que c'est là la pire des choses qui puissent arriver à un homme. Descartes n'hésite pas à dire que : « c'est moins de perdre la vie que de perdre l'usage de la raison ». Voilà l'obstacle absolu. Celui qui est sans réserve la négation de toute forme de liberté.
   Tous les autres ne sont que des obstacles relatifs. Ils ne sont pas irréductibles, au contraire, en donnant à la liberté intérieure l'occasion de s'exercer, ils « donnent matière à l'âme d'une satisfaction d'autant plus grande, (qu'ils) ont été plus difficiles à vaincre ». Ce qui conduit Descartes à  remarquer que les faveurs de la fortune, peut-être plus que ses défaveurs, sont des dangers pour la liberté. Car les facilités de la vie peuvent conduire à nourrir l'illusion que le secret du bonheur et de la liberté réside dans ce qui ne dépend pas de nous si bien que lorsque le vent de la fortune tourne, le chanceux est moins bien armé que la malchanceux pour mettre en œuvre ses ressources en liberté intérieure.
 
   « Comme, lorsque j'ai parlé d'une béatitude qui dépend entièrement de notre libre arbitre et que tous les hommes peuvent acquérir sans aucune assistance d'ailleurs, vous remarquez fort bien qu'il y a des maladies qui, ôtant le pouvoir de raisonner, ôtent aussi celui de jouir d'une satisfaction d'esprit raisonnable; et cela m'apprend que ce que j'avais dit généralement de tous les hommes, ne doit être entendu que de ceux qui ont l'usage libre de leur raison, et avec cela qui savent le chemin qu'il faut tenir pour parvenir à cette béatitude. Car il n'y a personne qui ne désire se rendre heureux ; mais plusieurs n'en savent pas le moyen; et souvent l'indisposition qui est dans le corps, empêche que la volonté ne soit libre. Comme il arrive aussi quand nous dormons; car le plus philosophe du monde ne saurait s'empêcher d'avoir de mauvais songes, lorsque son tempérament l'y dispose. Toutefois l'expérience fait voir que, si on a eu souvent quelque pensée, pendant qu'on a eu l'esprit en liberté, elle revient encore après, quelque indisposition qu'ait le corps; ainsi je puis dire que mes songes ne me représentent jamais rien de fâcheux, et sans doute qu'on a grand avantage de s'être dès longtemps accoutumé à n'avoir point de tristes pensées. Mais nous ne pouvons répondre absolument de nous-mêmes, que pendant que nous sommes à nous, et c'est moins de perdre la vie que de perdre l'usage de la raison; car, même sans les enseignements de la foi, la seule philosophie naturelle fait espérer à notre âme un état plus heureux, après la mort, que celui où elle est à présent; et elle ne lui fait rien craindre de plus fâcheux, que d'être attachée à un corps qui lui ôte entièrement sa liberté. Pour les autres indispositions, qui ne troublent pas tout à fait le sens, mais altèrent seulement les humeurs, et font qu'on se trouve extraordinairement enclin à la tristesse, ou à la colère, ou à quelque autre passion, elles donnent sans doute de la peine, mais elles peuvent être surmontées, et même donnent matière à l'âme d'une satisfaction d'autant plus grande, qu'elles ont été plus difficiles à vaincre. Et je crois aussi le semblable de tous les empêchements de dehors, comme de l'éclat d'une grande naissance, des cajoleries de la cour, des adversités de la fortune, et aussi de ses grandes prospérités, lesquelles ordinairement empêchent plus qu'on ne puisse jouer le rôle de philosophe, que ne font ses disgrâces. Car lorsqu'on a toutes choses à souhait, on s'oublie de penser à soi, et quand, par après, la fortune change, on se trouve d'autant plus surpris, qu'on s'était plus fié en elle. Enfin, on peut dire généralement qu'il n'y a aucune chose qui nous puisse entièrement ôter le moyen de nous rendre heureux, pourvu qu'elle ne trouble point notre raison; et que ce ne sont pas toujours celles qui paraissent les plus fâcheuses, qui nuisent le plus ».
                  Descartes. Lettre à Elisabeth, 1° septembre 1645.
 
 
 
 

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9 Réponses à “Liberté et obstacles.”

  1. cidolit dit :

    bonjour je voudrais avoir un petit renseignement, j’ai un devoir sur la liberté et les obstacles j’orai aimer savoir quelles thèmes qu’il faut que j’aborde principalement. Plus précisément le sujet c’est  » être libre est ce ne rencontrer aucun obstacle? ». je n’ai pas la moindre idée par où commencer, j’ai déja définit la liberté et les obstacles mais ensuite je bloc, donc j’orai aimer avoir un peu d’aide si c’est possible merci beaucoup.

    ps: je consulte très souvent votre blog et je le trouve génial.

  2. Simone MANON dit :

    Je ne dispense pas les élèves de réfléchir par eux-mêmes; je me contente de leur donner les outils pour le faire et il me semble qu’avec ces textes et les éléments explicatifs que contient ce cours vous avez tout ce qu’il vous faut.

  3. Nathan dit :

    Bonjour, j ai une dissertation à faire avec « faut il considérer mon corps comme un obstacle ? » et j’aurai aimé savoir si je pouvais inclure dans ma première partie (le corps est un obstacle) la notion de liberté ?
    Merci

  4. Simone MANON dit :

    Je ne peux répondre à votre question car j’ignore comment vous élaborez votre problématique.
    Il va de soi que pour le faire vous devez vous demander: obstacle pour quoi? et quelle est l’alternative à obstacle?
    Dans les deux cas obstacle ou auxiliaire vous devez préciser par rapport à quoi. La liberté en fait partie.

  5. Nathan dit :

    Premièrement merci de votre réponse. Je problématise mon sujet avec de nombreuses question (qui je pense partent un peu dans tous les sens) : comment ce qui m’appartient pourrait s’opposer à moi comme obstacle ? par quels moyens ? Sommes nous tributaire de notre corps ? Y a t il un moyen de dominer son corps ? mon corps fait il obstacle à ma liberté ?
    et donc je pensais faire un plan thèse/antithèse…mais je ne suis pas convaincu.

  6. Simone MANON dit :

    Je n’interviens pas dans le travail des élèves.
    Vous avez sur ce blog de nombreux cours susceptibles de vous aider. Par exemple: ai-je un corps ou suis-je mon corps, en quel sens le corps est-il le tombeau de l’âme, la caverne, peut-on être un spectateur absolu et désintéressé etc.
    Bon courage.

  7. Nathan dit :

    Merci quand meme pour vos precisions, et pour les sujets susceptibles de m aider.

  8. Diana dit :

    Bonjour,
    je tombe sur votre article dans le cadre d’une recherche bibliographique en vue de la rédaction d’un article portant sur le notion de liberté dans le cadre de la maladie chronique. J’aurais adoré discuter avec vous pour approfondir cette idée selon laquelle la conquête de la liberté se fait après avoir fait la différence entre ce qui dépend de nous et ce que l’on ne peut pas changer car c’est bien la question face à une maladie chronique. On ne peut changer le diagnostic mais on peut conquérir une nouvelle liberté en acceptant l’idée que se soumettre au traitement apporte la liberté. Qu’en pensez vous?

  9. Simone MANON dit :

    Bonjour
    Oui, le stoïcisme est une grande école de liberté lorsqu’on est confronté à l’adversité. Le bon usage de nos représentations permet de comprendre, par exemple, la nécessité d’un traitement pour soulager la douleur ou aller mieux. Il s’agit alors moins de « se soumettre », ce qui connote l’idée de résignation, donc de tristesse, que de consentir volontairement, ce qui connote l’idée d’acceptation active, donc de liberté.
    https://www.philolog.fr/la-sagesse-stoicienne/
    Bien à vous.

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