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Le mot être s'emploie aussi bien pour dire d'une chose qu'elle est ceci ou cela ou bien qu'elle est. Dans un cas il désigne l'essence de la chose, dans l'autre son existence. Qu'entend-on par la distinction de l'essence et de l'existence?
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Comment concevoir les rapports de l'essence et de l'existence? L'existence est-elle l'accomplissement d'une essence ou faut-il dire qu'avec l'homme l'existence précède l'essence?
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Peut-on déduire l'existence d'une chose de son essence?
- Qu'est-ce qu'exister? Est-ce simplement vivre?
- En quel sens peut-on dire que l'existence est le propre de l'homme?
- Exister, c'est être soi en étant paradoxalement hors de soi. C'est se projeter vers l'avenir en se souvenant du passé. La temporalité est le propre de l'existence mais comment l'homme vit-il son rapport au temps?
- Peut-on vivre au présent?
- Faut-il voir dans le temps un ennemi ou un allié?
- Peut-on vivre sans se fuir?
- Exister, c'est être pour la mort. Qu'est-ce qui atteste la souveraineté de la mort dans une vie d'homme?
- Quelles sont les différentes attitudes de l'être en situation par rapport à la mort?
- Peut-on dire avec Epicure que la mort n'est rien pour nous?
- Philosopher, est-ce apprendre à mourir?
BIBLIOGRAPHIE.
PLATON: Phédon.
EPICURE: Lettre à Ménécée.
MARC AURELE: Pensées pour moi-même.
St AUGUSTIN: Les Confessions (Livres XI et XII)
St ANSELME: Proslogion.
DESCARTES: Les Méditations Métaphysiques.
PASCAL: Les Pensées.
KANT: Critique de la raison pure.
KIERKEGAARD: Post-scriptum aux Miettes philosophiques. Le Concept d'angoisse. Le Traité du désespoir.
BERGSON: Matière et mémoire. L'énergie spirituelle.
HEIDEGGER: Etre et temps.
SARTRE: L'existentialisme est un humanisme.
GADAMER: Langage et vérité.
JANKELEVITCH: L'Irréversible et la Nostalgie.
CIORAN: La Tentation d'exister.
CONCHE: La Mort et la pensée.
BRUN: L'existence. Textes choisis. PUF.
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Bonjour Simone,
Votre introduction sur le mariage est très belle.
(je marie ma fille demain !)
Je suis surpris qu’une recherche sur le mot « famille » ne donne rien sur votre site.
N’est-ce pas un mot plus riche que « travail » lui même?
Ne serait-ce que parce qu’elle quelle soit, même son absence, est le berceau de la construction de l’individu.
Par ailleurs, vous écrivez quelque part, vers mariage, que dans notre monde la religion perd de son importance. Vous conviendrez, j’en suis sûr, que c’est un particularisme (d’une catégorie d’intellectuels) (franco-française ?), qui ne reflète pas du tout l’état ni l’évolution du monde, sauf peut-être si on met dans la balance le poids des chinois, qui ont bien compris que les religions, politiques inclues, ne sont pas le vecteur de la tolérance et du bonheur.
Merci encore pour votre passion partagée,
Fred
Bonjour
Tous mes vœux de bonheur conjugal pour votre fille. C’est un beau jour pour votre famille. Que vous soyez comblés dans vos espérances.
Je n’ai effectivement pas écrit d’article sur la famille. Je ne rencontre le thème qu’avec le commentaire du chapitre 2 du livre I du contrat social.https://www.philolog.fr/du-contrat-social-livre-i-rousseau-texte-et-explication/
Bien à vous.
Bonjour Madame
Avez-vous écrit quelque chose sur le paragraphe 27 de Etre et Temps s’il vous plaît (thématique de la dictature du ‘On’) ?
Merci
Bonjour
Non, je n’ai pas commenté ce paragraphe spécifiquement. Je fais seulement une allusion à cette thématique dans ce cours: https://www.philolog.fr/vivre-et-exister/
Bien à vous.
Bonjour Madame,
Merci beaucoup pour votre site que je consulte régulièrement avec beaucoup d’intérêt.
J’ai une question sur le temps: faut-il dire que le temps s’écoule du passé au futur ou à l’inverse que sa direction va du futur au passé? Je ne suis pas claire sur ce point.
Merci de votre aide.
Bonjour
Il vous suffit de prendre acte de votre expérience.
Votre existence se déploie-t-elle de la vieillesse (futur) à l’enfance (passé) ou l’inverse?
Bien à vous.
Bonjour,
La notion d’écoulement du temps n’est-elle pas un peu ambigüe? Relative au point de vue de l’observateur?
Ne dit-on pas que l’on a l’avenir devant soi, comme si le temps était un paysage qui défile sous nos pas?
Mais le cours de l’histoire se déploie des causes passées aux conséquences futures…
Les deux conceptions semblent abordées par Augustin d’Hippone, dans le livre XI des Confessions (XIV, 17.2).
« Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; si je cherche à l’expliquer à celui qui m’interroge, je ne le sais plus. Cependant j’affirme avec assurance, qu’il n’y aurait point de temps passé, si rien ne passait ; qu’il n’y aurait point de temps a venir, si rien ne devait succéder à ce qui passe, et qu’il n’y aurait point de temps présent si rien n’existait. »
Le futur succède au passé, comme dans la « ligne du temps ».
« Or, si le présent n’est temps que parce qu’il tombe dans le passé, comment pouvons-nous dire qu’il est, lui qui n’a d’autre cause de son existence que la nécessité de la perdre bientôt ? Donc, nous ne pouvons dire avec vérité que le temps existe que parce qu’il tend à n’être plus. »
Le présent (et le futur) tombe dans le passé comme le sable dans le sablier et défile donc comme le paysage du futur au passé.
Le choix (qu’Augustin ne semble pas faire) ne repose-t-il que sur une prise de position étiologique vs téléologique du sens?
Y a-t-il d’autres pistes plus « récentes »?
Encore merci pour ce blog exceptionnel.
Bonjour
Dès lors que vous affrontez la question du temps d’un point de vue ontologique et non plus seulement existentiel (Cf. St Augustin, « le temps n’est qu’une distension de l’âme »), les choses se compliquent singulièrement.
La position réaliste d’un Newton s’oppose à la thèse idéaliste d’un Kant.
Pour un certain discours scientifique, par exemple, dès lors que l’univers ne sera plus en expansion, la direction du temps s’inversera.
Bien sûr que la notion d’écoulement du temps est tributaire de la position d’un observateur mais il me semble que la question posée appelait une réponse simple propre à clarifier une pensée s’avouant en pleine confusion.
Bien à vous.