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Il y a une ambiguïté de la notion de droit.
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-Tantôt le droit renvoie à un fait, celui des lois effectives, des institutions propres à une société. L’ensemble de ces lois s’appelle le droit positif. Droit qui a été posé, institué, et qui est effectif.
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-Tantôt il renvoie à un idéal. Il définit une exigence spirituelle ou morale, une construction rationnelle. D’où l’expression « en droit » opposable à « en fait ». « En droit » signifie la plupart du temps, non pas en droit positif, mais selon l’exigence morale.
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PB :
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Qu’est-ce donc que le droit pour être à la fois un fait et ce qui s’oppose au fait ? N’y a-t-il pas là des confusions qu’il faut dissiper car :
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-Soit le droit est un idéal moral et on peut soupçonner le fait de ne jamais être droit, ce qui pose le problème du statut du droit positif ;
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-Soit le droit est un fait seulement et on peut soupçonner le droit moral de ne pas être autre chose qu’une chimère ou une fiction métaphysique, ce qui pose le problème du statut du droit moral ou de ce que la tradition appelle le droit naturel.
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Réfléchir sur le droit revient à se demander s’il est possible de sortir de cette ambiguïté ou au contraire si elle est constitutive de l’essence du droit.
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A quoi renvoient les expressions: droit naturel; droit positif?
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Comment concevoir les rapports du droit et de la morale, du droit et de la justice?
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Peut-on fonder un droit du plus fort?
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Pourquoi le légal n’est-il pas toujours le juste?
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Qu’entend-on par justice?
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Justice et équité.
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En quoi consiste la théorie moderne de la justice élaborée par Rawls?
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Qu’est-ce que la justice corrective?
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Peut-on fonder un droit de punir?